Intervention de Juan à la façon Malraux

J'en ai déjà posté un sous le sujet "Thomas Gunzig", j'en ajoute donc un autre en cette rubrique qui est plus appropriée.
Lors de l'enregistrement du jeudi 16 novembre 2006 à l'Euro Space Center avec comme invité Bernard Werber, et où je me trouvais avec Nicolas Druet, la séquence diffusée le lundi commençait par la définition de "l'herbe à deux bouts". Voici donc le texte de Juan :

"Maintenir un humour de qualité n'est pas une chose simple...
Surtout pour une équipe de bénévoles comme la nôtre dont la direction a été confiée au Pol Pot du tête-à-queue, au Cupidon de la place Sainte-Croix dont on dit que les jours de vaches maigres, les canards des étangs d'Ixelles eux-mêmes avaient intérêt à ne pas rester sur la berge.
Une sorte d'éclair au moka sur pattes dont la crème pâtissière a terrorisé plusieurs générations de speakerines.
Un bonobo dont l'activité du flageolet était ce qu'on appelle aujourd'hui le bien nommé « corps bizness ».
Un effondré du matelas multi-spires qui, bien avant la chute du mur, avait réussi à réunir contre lui les campeurs des deux Allemagnes.
Un assoiffé de la fermeture Eclair, que les amazones de l'asphalte appelaient communément « marteau-niqueur ».
Un incivique dont la hampe en perpétuelle érection n'a même pas respecté le jour de deuil national instauré à la suite de la disparition du Roi Baudouin.
Un érotomane invétéré à côté duquel les photos d'Araki s'apparentent aux illustrations de Pif Gadget !
Jaaaaacques Mercieeeeer, le scout agité dont le sac de couchage est exposé aujourd'hui au musée de la Porte de Hal, et dont le totem « Babelute Ardente », présageait à lui seul des débordements dont il allait être l'objet.
Un inondé du Latoflex dont le petit oiseau justifierait à lui seul le rétablissement de la tenderie !
Un ébranlé du calbut dont les slips « Petit Bateau » ont embarqué plus de passagères que le Queen Mary II !
Un malhonnête qui, sans l'avènement du test ADN, serait sans doute encore en train de sévir et qui aujourd'hui avec ses airs du monsieur qui n'y touche plus que les week-ends, se pointe avec son dictionnaire des herbes aphrodisiaques, destiné aux représentations Wallonie-Bruxelles de l'île de la tentation.
Mooon Dieuuu, l'herbe à deux bouts ! L'herbe à deux bouts est une nouvelle technique mise au point par les services des grands brûlés de l'hôpital de Neder-Over-Heembeek et qui est destinée à arrêter de fumer, Jacques. Le principe est simple : on allume la cigarette par les deux bouts. Ca donne très vite envie d'arrêter..."

Et ce commentaire de Jacques : « C'est à cause de définitions comme ça que je me fais inviter dans « Opinion Publique » sur la séduction ! C'est de votre faute ! »

Il est vrai que lorsque l'on relit les textes de Juan, on les "entend" immédiatement avec sa voix. Trop fort ce Juan. Je pense que ses textes dans la bouche d'un autre n'auraient pas le même effet, le même impact...

C'est vrai, il y a le ton qui va avec. Très franchement, je n'imagine pas Thomas le faire...
Malgré toute mon estime pour Pierre, j'ai trouvé lorsqu'il s'est lancé dedans une ou deux fois que meme si c'était très bon, c'était toujours différent de Juan... Il est unique !!! lol

Enregistrement du 15 décembre 2005 dans l’auditorium de l’AWIPH à Charleroi avec Cali, diffusé le lundi 19 décembre 2005.

Jacques : « Que signifie l’expression québécoise : avoir son bout de bois ? »

Réponse de Juan :
« Il n’est pas simple de maintenir un humour de qualité, surtout pour une équipe comme la nôtre dont la direction a été confiée à un santon dont les boules de Noël pendent au sapin l’année durant. Un enragé du mandrin qui, chaque semaine, réitère à sa femme de ménage polonaise ses vœux de nouvel an, vœux qui se limitent généralement à pouvoir la regarder passer l’aspirateur à quatre pattes sous le sofa du salon. Un maboul de la guirlande dont la petite taille et les caleçons XXL le prédisposaient tout juste au rôle du petit Jésus pour cougnou. Un Roi Mage de la gaudriole qui durant des années n’a fixé sa route que sur l’étoile de l’hôtel du berger, où il passait ses heures de midi en compagnie de professionnelles de la nativité tarifée. Un allumé de la douille qui, la seule fois où on lui a confié le rôle de l’âne dans la crèche vivante de la place Flagey, plutôt que de réchauffer Jacques Careuil étendu dans la mangeoire, s’amuser à souffler sous les jupes de Paule Herreman qui cette année-là jouait le rôle de Marie ! Un détraqué de la Kalachnikov qui, en plein été, continuait dans les campings de la côte à mettre son petit Jésus dans la crèche des campeuses allemandes !
Jacques Mercier, qu’on retrouvait fréquemment suspendu aux appuis de fenêtre tel un Père Noël de façade, chaque fois qu’un mari cocufié rentrait à l’improviste ! Un fils indigne qui chaque année renvoyait sa mère à la messe de minuit pour lui voler son évier de cuisine, et qui nous débarque aujourd’hui avec son expression tirée du dictionnaire érotomane destiné aux Forces belges en Laponie : avoir son bout de bois !
Avoir son bout de bois est une position du Kamasutra inventée par « Merthe » Mercadier également appelée « la position du dictionnaire »

Virginie : « Ah, il faut être fidèle ».
Jacques : « Il faut suivre de semaines en semaines. Rappelons que notre invitée, la comédienne Marthe Mercadier, qu’on appelle « Merthe » Mercadier maintenant, était très petite et s’était assise sur son cadeau qui était un dictionnaire ».
Juan : « Non, c’était deux dictionnaires ! D’abord flamand et anglais, et puis d’épaisseurs différentes ! »

Enregistrement du 22 décembre 2005 à Ophain avec Naïra Mnoïan (Bradyaga), diffusé le lundi 9 janvier 2006.

Jacques : « Que signifie l’expression québécoise : n’avoir que les poteaux et la musique ? »

Réponse de Juan :
« Mon dieuuuu ! Alors que dans leurs vœux pour 2006, 92,73 % des Belges ne demandaient que deux petites choses. Premièrement, qu’on en finisse une fois pour toutes avec l’exposition Made In Belgium, et deuxièmement, que le Québec soit définitivement rayé de la carte, dussions-nous demander à l’Iran de s’en occuper. Et voilà que, malgré cela, l’autre malade du cervelas nous débarque, encore tout barbouillé des performances de son boudin de Noël avec sa première expression lubrique estampillée 2006. Et pendant que notre équipe et ses membres courageux s’accrochent à leur éthique de service public, tels de bons petits soldats de la vertu et de la probité, le gnome pervers qui nous sert de chef en rajoute une couche, confiant devant des invités ébahis des pans entiers de son existence de dépravé. Des confidences qu’il faisait semblant de se faire extorquer contre sa volonté : « Nooon je ne vais tout de même pas raconter ça devant Cali. Nooon, je suis trop honteux. C’est une histoire que je n’ai racontée à personne d’autre qu’à Jean Daloze qui l’a emportée dans sa tombe ».
Et nous de prévenir l’invité que, contrairement à ses jérémiades de faux cul, il vaaaa raconter comment il lui est arrivé, tel un Mc Gyver de la galipette, de remplacer la cuiller à café que la demoiselle d’étage de l’hôtel du berger avait oublié de poser sur son plateau de petit-déjeuner.
*** En fond : Virginie : « Mais arrêêête ! »
Jacques : « Hoo hoo ! Non, nooon ! »
Des aventures qui ne font qu’alimenter le halo de stupre qui nimbe sa tête
*** En fond : Jacques : « Mais pas sur antenne, Juan ! Je vous ai raconté ça après ! »
Jaaaacques Mercier, ce petit être hybride et dépareillé dont la tête semble avoir été victime d’une réduction des indiens Jivaro alors que le sexe semble avoir été conçu par les usines Zeppelin. Un demi-sel perpétuellement en rut dont les parties ont mieux résisté au temps que celles de l’Atomium. Un mari indigne qui a longtemps fait croire à son épouse que ses dépôts hebdomadaires à la banque du sperme servaient à alimenter sa caisse de retraite !
Jacques Mercier qui, enfant, pratiquait déjà le racket à la sortie du collège Jacques Brel de Mouscron : « Si tu ne me refiles pas l’évier de la cuisine de ta mère, il va arriver des choses curieuses à ta grande sœur. »
Et qui nous débarque aujourd’hui avec son « n’avoir que les poteaux et la musique », qui en fait n’est qu’une traduction en québécois de la fameuse expression « n’avoir que le jaculatoire et le falarique »

Jacques : « N’avoir que ?? »
Juan : « Que le jaculatoire et le falarique. »
Jacques : « Tiens donc !? »
Juan : « C’est deux mots cochons que vous nous avez un jour demandé, je ne me souviens plus du jour. »
Jacques : « Ce n’est pas cochon, jaculatoire. Ca se dit d’une prière ! »
Juan : « Et bien voilà, n’avoir que l’oraison et le falarique, Jacques ! ».
Jacques : « Merci Juan. Merci pour cette indignation, la première de l’année. Mais, il faut néanmoins rappeler que lorsque nous racontons des choses HORS antenne, c’est parce qu’elles ne doivent pas être dites SUR antenne. Il y a une différence, hein ! ».

Enregistrement du 12 janvier 2006 à l’école Notre-Dame de Namur avec Marc Pasteger, diffusé le lundi 16 janvier 2006.

Jacques : « Que signifie l’expression québécoise : avoir la cravate à terre ? »

Réponse de Juan :
« Mooon dieuuuu ! Avoir la cravate à terre ! Si la proposition n’émanait pas de notre chef vénéré et substantiellement vénérien, on pourrait croire qu’il s’agit là seulement d’un nouveau couplet de la chanson d’Hugues Aufray : « Et la cravate à terre, Stewball est tombé... ». Malheureusement, le responsable de ce choix n’est autre que cette demi-portion qui, chaque jeudi, arpente avec nous la Belgique entière, cachant ses oreilles de satyre sous des prothèses testiculaires de martien en skaï ! Malheureusement donc, le choix de l’expression proposée en ce début de semaine est à mettre à l’actif d’un assommé de la cocotte dont le goût pour les « cravates de notaires » était, dans les années septante, connu dans tout le triangle formé par la place Sainte-Croix, la rue de Stassart et l’avenue Louise.
*** En fond : Jacques : « Hoo nooon ! »
Cet insatiable de la matraque qui, pour se donner de l’importance, a longtemps porté des sous-vêtements du même modèle et surtout de la même taille que ceux d’Ariel Sharon !
Jaaaacques Mercieeeer, cette offense aux bonnes moeurs ambulante, dont les chroniques quotidiennes seraient sans doute plus à leur place dans l’Echo de la Bourse ! Celui dans le bureau duquel on a entendu un jour Madame Balfroid s’écrier : « Mon dieu ! Ce n’est pas une queue, c’est une traîne ! ». Celui qui, la semaine passée encore, exhibait pour impressionner notre invitée Naïra Mnoïan, un beau diplôme qu’il aurait obtenu à l’académie de balalaïka d’Erevan. Comme jadis, il avait promis à Nicole S. de Mons, une place de choriste chez Gilles Dreu, à Francine M. de Jurbise le rôle d’Isabelle dans le clip des Poppies et à Poupette D. celui de la locomotive que Johnny Mathis tirait avec ses dents !
Un allumé de l’étendard qui emmenait ses jeunes admiratrices dans les campings de la région des Hautes Fagnes, leur laissant entendre qu’il était aussi un peu pilote de course ! Un voleur d’évier de cuisine érotomane qui, pour mieux avilir ces jeunes biches innocentes, leur faisait même croire qu’il connaissait Jean Vallée !
Moooon dieuuuu ! Maintenir un humour de qualité n’est pas une chose simple, avec comme meneur de jeu, un homme qui, malgré les mises en garde de GAIA, n’a pas hésité à donner à son labrador le nom de « godinette » ! « Godinette, couchez là ! Papa a la cravate à terre ! »
Ce qui en langage de chien veut dire : Couchez là Godinette ! Papa doit d’abord prendre sa DHEA avant d’aller promener. Voilà, c’est ça avoir la cravate à terre. »

Jacques : « Merci Juan. Je dois vous dire à propos de l’évier qui, effectivement, vient de la maison de ma maman... »
Juan : « Vous avez eu une mise au point au réveillon familial de cette année ? ».
Jacques : « Pas du tout, mais ça fait déjà trois personnes qui viennent chez moi, des journalistes en particulier, et qui disent : Ah donc, c’est ça l’évier ! Il y a comme une visite guidée qui se fait autour de cet évier, qui est superbe d’ailleurs. »
Pierre Kroll : « Surtout quand ils vont chez votre mère et qu’ils la voient laver ses légumes dans le bidet ! »

Enregistrement du 2 février 2006 à Ebly, avec Héléna Vidovitch, diffusé le lundi 6 février 2006.

Jacques : « Que signifie l’expression québécoise : faire son Yvette ? »

Réponse de Juan :
« Maintenir un humour de qualité n’est pas une chose simple... Surtout pour les membres d’une équipe comme la nôtre dont le sherpa déviant se la ramène chaque lundi avec son expression canadienne tirée du dictionnaire échangiste du Saskatchewan. Le Toulouse Lautrec de la gaudriole, un mètre vingt au garrot, dont le cerveau salace a pris avec le temps la forme d’un éro-center munichois. Un obsédé de la limace, dont les pertes de chargement auraient justifié un radio-guidage permanent diffusé du centre Durex.
*** En fond : Jacques : « M’enfin ! »
Monsieur Scoubidou qui, dans les années septante, arborant un faux diplôme d’esthéticien, proposait à ses assistantes des épilations maillot à des prix défiant toute concurrence. Jaaaacques Mercieeeer, dont la coulée continue de Hal est cotée depuis plus d’un quart de siècle à l’indice « Niké ». L’homo erectus dont le gourdin exposé dans les vitrines de Made In Belgium a drainé plus de curieux que l’épée de Godefroid de Bouillon.
Le maître de cérémonie de la dictée du Moda Moda. L’homme qui, pour faire diversion et pour rassurer les jeunes gazelles qu’il ramenait chez lui, avait punaisé au-dessus de son lit un poster de Magritte qui prétendait : « Ceci n’est pas une pipe ! ».
Jaaaacques Mercieeeer, alias Jacky XXL, plusieurs fois vainqueur en double du Paris-Braquemard. Le scout mouscronois dont le totem ne laissait malheureusement aucun doute sur la voie fangeuse qu’il allait suivre : « Kangourou Bignolle ». Monsieur »chocolat », dont les noisettes ont terrifié plusieurs générations de speakerines et qui, précisément aujourd’hui, n’hésite pas à compromettre l’épouse d’un des plus grands chocolatiers du royaume avec son expression « faire l’Yvette », lui qui ne cesse de faire le Jacques !
Faire l’Yvette, Jacques, c’est une expression canadienne et qui désigne le fait de préparer un lapin chasseur au Canada. Le plus dur pour la préparation du lapin chasseur, ce n’est pas tant de lui enfiler sa veste autrichienne mais de lui apprendre à tirer.

Jacques : « Merci Juan pour ce grand morceau »
Juan : « Chaque semaine, je me dis : je ne vais plus rien trouver. Et je trouve encore ! »
Jacques : « Non, non. C’est un beau feuilleton et on le suit. »
Juan : « Oui, il paraît que vos petits-enfants le suivent avec passion aussi ! »
Jacques : « Oui absolument. Toute ma famille suit avec intérêt ce que vous dites sur moi. »
Raoul Reyers : « En tous cas, vous n’aurez plus besoin d’écrire votre biographie ! ».

J'adore... j'ai le sourire aux lèvres durant toute la lecture... merci beaucoup Etienne pour ce billet de bonne humeur

Moi aussi, tout cela me fait beaucoup rire... et heureusement ! LOL
Bisous

Heureux que cela vous fasse plaisir. De nos jours, on a bien besoin de rigoler !
Je vais tâcher de publier d'autres exemples de ces délectables définitions.
Il serait également intéressant de réunir en une seule liste tous les surnoms délirants extraits de ces définitions débridées : Babelute Ardente, Monsieur Scoubidou, le Dépuceleur de Mons, le Cupidon de Hal, le Pol Pot du tête-à-queue, etc etc etc
Heureusement, rien de tout cela n'est vrai, n'est-ce-pas ?
Juan a une imagination débordante et a bien du mérite de se renouveler chaque semaine sur ce sujet pourtant déjà largement exploité.

Pour plagier une célèbre pub vantant un fromage, je dirais : "D'Oultremont, c'est autrement bon !"

J'espère que Juan fera partie de l'équipe pour Gosselies le 18 janvier.
J'y serai avec Nicolas Druet et mon copain Pascal qui fait de si belles photos...

Etienne a écrit:

Pour plagier une célèbre pub vantant un fromage, je dirais : "D'Oultremont, c'est autrement bon !"

Ptdrrrr Cela me rappelle quelqu'un... Je n'y avait jamais pensé, je l'avoue, et en fait, en deux semaines, c'est la deuxieme fois que je l'entend celle ci... ^^
On en croquerait bien ^^

Les amis ! Voici la composition de l'équipe présente à Gosselies : Juan d'Oultremont, Thomas Gunzig, Raoul Reyers, Sergio Honorez, Frédéric Jannin et Miam monster Miam, ainsi que Virginie Svensson et moi...

Aaah miam !! Ca va être de la bonne semaine tout ça !!
Mais un truc dommage, il n'y a jamais Juan d'Oultremont, Thomas Gunzig et Pierre Kroll ensemble... C'est soit l'un, soit deux, mais jamais les trois ensemble... snif snif...

C'est vrai :s, vous prevoyez toujours un nombre fixe de membre de l'équipe ou parfois il peut y en avoir un de plus ou de moins ?

Oui, c'est un nombre fixe assez "idéal", puisqu'on le teste depuis quasi 20 ans en juin ! Il est arrivé qu'on soit plus pour "excédents de bagages", mais là, il n'y a pas la "mécanique" du jeu et des fausses définitions, ou lors du passage d'un invité exceptionnel, comme lorsque Frédéric nous amène son ami Gotlib, qui s'assied à ses côtés ! Ou comme lors des 15 ans d'anniversaire, où nous avions construit un autre planning pour y inclure les plus anciens : Hautier, Moulin, Geluck, Soda, en l'occurence...
Quant à l'absence de Kroll, c'est qu'il est parti au Congo pour un voyage de presse pour la Communauté française ! On en parle dans la semaine de ce samedi !...

Jacques, prévoyez-vous "quelque chose de spécial" pour le 20ème anniversaire ?? Mmhh ??
Tenez-nous au courant, on s'en voudrait de rater cela !

Oui, on va commencer à y songer sérieusement ! Merci de le rappeler ! Lieu, invité, anciens membres ? On verra... Et merci aussi pour les définitions du jeu...

On attends avec impatience !

A anniversaire exceptionnel, déplacement exceptionnel.. ce serait amusant d'y retrouver tous les fans du JDD des quatre coins du pays non?

On fera ça ! Promis !

faudra prévoir le stade roi Baudouin ou Forest National

Oui pourquoi pas

Vraiment, si on dit qu'on le fait, je suis Un mot du Grand Jacques et nous serons là Reste à faire passer le message aux autres fans quand on a la date et le lien... On sort les chapeaux et les cotillons?

Oh oui oh oui.
Et, Jacques, vous viendrez saluer votre public en peignoir sur la scène ??

CHICHE !

C'est noté !!!!

1er Mai 2006 : Labourer en français

Mon dieu ! Maintenir un humour de qualité n’est pas une chose simple. Je fais un break de quelques semaines, question de laisser redescendre la pression une occasion inespérée pour lui de se ménager une sortie honorable, je réintègre l’équipe avec l’espoir secret qu’il en aie fini une fois pour toute avec son dictionnaire du stupre congelé destiné aux Inuits en rute et voila que le demi-sel concupiscent qui nous sert de guide suprême nous débarque la charrue à l’air ! Prêt à labourer la première venue à la française. Jacques Mercier ! Le Latin-lover de l’arrondissement Bruxelles-Hal-Vilvorde que les péripatéticiennes du goulot de l’avenue Louise appelaient familièrement « La flèche vallonne ». Celui, dont les érections ont réussi à foutre des complexes à l’ascenseur de Streppy-Bracquennies. Jacques Mercier qui après l’avoir menacée de ne plus jamais faire partie de l’équipe à imposer à Aurélia Dejont la rédaction de sa biographie, un ouvrage infâme illustré par les dessins de Siné. Et dont le titre lui a été inspiré par la société IBA de Louvain-la-Neuve, « Jacques Mercier ou l’accélérateur de testicules ». Celui-la même qui recouvert de latex tenta de passer le casting pour le rôle de Truman Capote. Le priapique de la Mirandole qui bien avant Dominique de Villepin avait imposer à ses collaborateurs … euh non à ses collaboratrices plutôt, le funeste CPE, le contrat de première embouche. Monsieur Fortiche Banque, à qui Yves Bigot a confié la présentation d’une nouvelle émission : « Lubrique dans le ventre ». Jacques Mercier qui dès le mois de mai débarquera chaque lundi au théâtre « Le pubis ».
JM : Oh je vais y penser maintenant !
Avec un spectacle de poésie érotomane. Une coulée continue de catins… de quatrains pardon ! Dont vous devrez attendre néanmoins la semaine prochaine pour avoir quelques extraits choisis.
JM : Ohlalala j’ai peur !
Dans la mesure qu’il n’y a pas de raison que je tire toutes les cartouches aujourd’hui sans garder une poire pour la soif !
JM : Et c’est quoi Juan labourer en français ?
Juan : C’est une expression canadienne, Jacques !
JM : Oui, qui veut dire ?
Juan : Euh … c’est une expressions qui désigne une personne qui a tellement peur de prendre l’avion qu’elle exige de se faire enfermer durant tout le voyage dans la boite noire de l’appareil, eviddement pour cela il faut être très petit, 1cm, 1cm et demi.
JM : D’accord ! C’est rare ! Merci Juan ! Aaaaaaaaah, ça s’ajoute hein !

J'avais du temps à occuper et j'ai retranscris cette vieille définition si quelqu'un a garder des emissions d'avant le passage de Bob de Groot qu'il me le dise